L’urgence n’est pas de déréglementer le travail! L’urgence absolue est de protéger !
La santé de toutes et tous et de chacun.e doit être la priorité absolue.
Alors que des centaines de malades sont morts, que les professionnels de la santé en annoncent des milliers dans les jours à venir, l’Union Départementale CGT du Puy de Dôme demandent que tous les moyens soient mis en œuvre pour soigner, protéger la population et les salarié.es de cette épidémie. Au plus haut niveau, les membres du gouverne- ment prennent des décision irresponsables ! A l’image de la Ministre du travail, Mme Pénicaud, qui multiplie les déclarations et pressions pour faire travailler les salarié.es, en exposant leur santé, dans des entreprises dont l’activité n’est pas vitale. Mme Pénicaud semble plus se soucier des profits des géants du BTP que de la santé des salarié.es de la construction. Les employeurs ne prennent pas toutes les dis- positions pour protéger les travailleurs.es du public comme du privé, alors même que le Code du travail en fait une obligation.
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fermetures, de réduction d’activité, de protection élémentaire, aux employeurs.
Cette crise sanitaire met malheureusement en exergue la crise de l’hôpital public et le refus des autorités à prendre en compte en temps voulu les messages d’alerte et de malaise des personnels soignants. |
La Cgt du Puy de Dôme soutient les sala- rié.es qui appliquent le droit de retrait pour se protéger, et toutes celles et ceux qui agissent pour défendre leurs droits. Nous exigeons à nouveau le retrait pur et simple du projet de loi de retraites par points, et pas seulement son “report” comme indiqué par le Président. De même nous demandons le retrait de la réforme de l’assurance chômage. |
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Pour les hôpitaux :
besoins en bouteilles d’oxygène médical. Pour les entreprises et services public :
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Le COVID-19 ne doit pas être un prétexte pour ce gouverne- ment pour porter atteinte aux libertés fondamentales et restreindre les droits des salarié.es ou déroger au statut de la fonction public. Le confinement ne doit pas être assimilé à une période de congés imposés ou à une décision unilatérale des employeurs d’imposer la prise de RTT ou de jours placés sur le compte épargne temps sauf si l’accord collectif lui donne expressément cette prérogative.
C’est à l’Etat de prendre en charge les conséquences de cette crise sanitaire.Durant tout le processus de confinement, aucune sanction ne pourra être prise envers les salarié.es et leurs représentant.es qui auront fait valoir leur droit de retrait et de grève. La mise en place du chômage partiel devra être indemnisée à 100% en mettant à contribution les capitaux privés, notamment le sec- teur assurantiel. Certains grands groupes financiers ont les moyens de contribuer à cette solidarité nationale. L’urgence aujourd’hui est de protéger la santé de toutes et tous les salarié.es et d’assurer la satisfaction des besoins essentiels de la population. Les circonstances actuelles appellent un pouvoir exécutif irréprochable dans l’exercice de ses prérogatives.Nous ne sommes pas « en guerre », nous luttons contre une maladie. La priorité, c’est notre santé et non leurs profits ! |