Redac – CGT EIFFAGE ENERGIE https://cgt-eiffage-energie.com Mon, 04 May 2020 05:30:13 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.4.1 https://cgt-eiffage-energie.com/wp-content/uploads/2018/02/cropped-favicon-3-32x32.png Redac – CGT EIFFAGE ENERGIE https://cgt-eiffage-energie.com 32 32 Protocole national de déconfinement pour les entreprises pour assurer la sécurité et la santé des salariés https://cgt-eiffage-energie.com/2020/05/04/protocole-national-de-deconfinement-pour-les-entreprises-pour-assurer-la-securite-et-la-sante-des-salaries/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=protocole-national-de-deconfinement-pour-les-entreprises-pour-assurer-la-securite-et-la-sante-des-salaries Mon, 04 May 2020 05:22:32 +0000 https://cgt-eiffage-energie.com/?p=1886 Retrouvez ce matin le protocole de déconfinement établi sur le site du gouvernement pour les entreprises et voici ce qui il y est écrit :

Pour cela, le ministère du Travail publie ce jour un protocole national de déconfinement pour aider et accompagner les entreprises et les associations, quelles que soient leur taille, leur activité et leur situation géographique, à reprendre leur activité tout en assurant la protection de la santé de leurs salariés grâce à des règles universelles.

https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/protocole-national-de-deconfinement-pour-les-entreprises-pour-assurer-la

 

Ce protocole précise la doctrine générale de protection collective que les employeurs du secteur privé doivent mettre en place. Il vient en complément des 48 guides métiers déjà disponibles sur le site du ministère du Travail et élaborés en partenariat avec les fédérations professionnelles et les partenaires sociaux. De nouveaux guides seront par ailleurs être publiés, à la demande des partenaires sociaux, dans les jours qui viennent.

Ce protocole est divisé en 7 parties distinctes et apportent des précisions relatives :
• aux recommandations en termes de jauge par espace ouvert ;
• à la gestion des flux ;
• aux équipements de protection individuelle ;
• aux tests de dépistage ;
• au protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés ;
• à la prise de température ;
• au nettoyage et à désinfection des locaux.

Muriel Pénicaud, ministre du Travail « Nous devons accompagner toutes les entreprises pour que l’activité reprenne dans des conditions garantissant la santé et la sécurité des salariés. C’est une condition nécessaire au retour au travail à partir du 11 mai même si le télétravail doit rester la norme pour toutes les activités qui le permettent pour les prochaines semaines  ».

Retrouvez ici les fiches conseils édités par le ministère du Travail et les guides publiés par les branches professionnelles pour aider les salariés et les employeurs dans la mise en œuvre des mesures de protection contre le COVID-19 sur les lieux de travail et assurer la continuité de l’activité économique.

Retrouvez toutes les professions sur la page ci-dessous :

https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/proteger-les-travailleurs/article/fiches-conseils-metiers-et-guides-pour-les-salaries-et-les-employeurs

Pour notre part, c’est celle-ci qui nous intéresse :

BTP, construction, matériaux

- Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction en période d’épidémie de coronavirus COVID-19 | Télécharger le document

- Guide de bonnes pratiques continuité de l’activité tuiles et briques dans le contexte du Coronavirus | Télécharger le document

- Guide des bonnes pratiques de sécurité sanitaire pour la continuité d’activité des agences des distributeurs de l’approvisionnement du bâtiment second oeuvre et de l’industrie | Télécharger le document

 

 

 

 

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1er Mai : Le jour d’après je veux quoi ? https://cgt-eiffage-energie.com/2020/04/30/1er-mai-le-jour-dapres-je-veux-quoi/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=1er-mai-le-jour-dapres-je-veux-quoi Thu, 30 Apr 2020 13:35:39 +0000 https://cgt-eiffage-energie.com/?p=1834 1er Mai : Le jour d’après je veux quoi ?
Publié le 24 avr 2020
Temps de lecture : 2 min.
Alors que le monde entier fait face à la pandémie, ce 1er Mai sera plus que jamais la journée internationale de luttes des travailleuses et travailleurs.

Depuis le début de la crise sanitaire, des millions de personnes sont confinées. De nombreux pays vivent grâce aux oublié·e·s, aux invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque de leur propre vie.

Les paroles de reconnaissance des gouvernements n’ont pas été suivies d’actes forts. Les mots sont évidemment insuffisants pour exprimer notre colère et notre détermination à faire changer les choses.
Nous porterons ce 1er Mai 2020, bien que confiné·e·s, les revendications qui sont plus que jamais d’actualité.

Sacrifier la santé des travailleur·se·s n’est pas admissible

La santé, la sécurité, le droit de retrait, de grève, le droit syndical doivent être respectés !

Sacrifier les droits des travailleur·se·s sur l’autel de l’économie n’est pas tolérable et ne pourra continuer quelle que soit la situation

Ce n’est pas une prime donnée au bon vouloir du patron ou de l’employeur public, une aide ponctuelle aux plus modestes qui suffiront aux travailleur·se·s : ce sont de vraies revalorisations salariales du Smic et des salaires, en particulier dans les conventions collectives où ils sont les plus bas, tout comme dans la Fonction publique !

Sacrifier les plus précaires d’entre nous n’est pas admissible dans une société d’égalité et de solidarité

Vacataires, intérimaires, intermittent·e·s, services civiques, la précarisation des travailleur·se·s s’est multipliée ces dernières années et la situation des chômeur·se·s et étudiant·e·s a été dégradée, tout comme celle des sans-papiers aujourd’hui ignoré·e·s sur le plan sanitaire comme social.

 

 

 

Le 1er Mai, soyons visibles, solidaires, déterminé·e·s. Nous ne paierons pas la crise générée par des choix politiques d’un système capitaliste mortifère.

 

 

 

Plus jamais ça ! Construisons ensemble le Jour d’après

En cliquant sur le lien ci-dessous

 

#PlusJamaisCa,

signons #PourLeJourDapres

 

Lien https://www.cgt.fr/actualites/france/interprofessionnel/mobilisation/1er-mai-le-jour-dapres-je-veux-quoi

 

 

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Salariés du BTP mal protégés https://cgt-eiffage-energie.com/2020/04/30/salaries-du-btp-mal-proteges/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=salaries-du-btp-mal-proteges Thu, 30 Apr 2020 13:24:08 +0000 https://cgt-eiffage-energie.com/?p=1871 ENQUÊTE FRANCEINFO. Coronavirus : des salariés du BTP mal protégés et des inspecteurs du travail démunis.

Matériel de protection insuffisant ou défectueux pour les salariés, inspecteurs du travail dissuadés d’effectuer des contrôles et munis de masques qui ne filtrent pas le virus… Révélations sur la reprise du travail dans le secteur du bâtiment.

Lien

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-des-salaries-du-btp-mal-proteges-et-des-inspecteurs-du-travail-demunis_3940677.html

Cliquez sur le lien ci-dessus pour accéder au site

 

 

 

 

 

 

 

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Applications smartphone de test au Covid-19 https://cgt-eiffage-energie.com/2020/04/21/application-smartphone-deconfinement/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=application-smartphone-deconfinement Tue, 21 Apr 2020 06:21:18 +0000 https://cgt-eiffage-energie.com/?p=1815 Coronavirus : une application sur smartphone permet de se tester, la solution pour le déconfinement ?

Cliquez sur le lien ci-dessous

xrapid-group

 

Egalement :

Le géant pharmaceutique Sanofi annonce le 16 avril 2020 sa collaboration avec la start-up californienne Luminostics pour développer un autotest de dépistage de Covid-19 sur smartphone.

Les deux entreprises envisagent de démarrer ce programme dans “les prochaines semaines“, indique le communiqué. L’objectif est de mettre sur le marché la solution en accès libre d’ici à la fin de 2020 sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires applicables.

Dépister en moins de 30 minutes

La jeune pousse est spécialisée dans les tests rapides à domicile grâce un adaptateur qui se fixe sur un smartphone. L’utilisateur prélève lui-même le liquide biologique nécessaire au test (sang, salive…) et l’insère dans l’adaptateur. Les résultats du test apparaissent entre 5 à 30 minutes. La technologie détecte la présence de bactéries, virus, hormone…grâce à l’appareil photo et au flash du téléphone. Elle repose sur l’utilisation de nanomatériaux luminescents qui mettent en évidence la présence d’agents pathologiques. Le dispositif a déjà été testé pour dépister l’herpès simplex de type 2 (VHS-2).

Ce projet de collaboration pourrait représenter une étape importante dans la lutte que nous avons engagée contre le COVID-19. Nous pensons que ce test pourra permettre à chacun de savoir en l’espace de quelques minutes s’il est ou non infecté“, a déclaré Alan Main, vice-président exécutif “Santé Grand Public” chez Sanofi. La plate-forme de diagnostic prévue comprendra trois dispositifs. Premièrement, une application expliquera comment utiliser le test, saisir et traiter les données pour l’affichage des résultats. Elle pourra également connecter les utilisateurs à un service de télémédecine. De plus, la plate-forme comprendra un adaptateur réutilisable et des consommables pour le prélèvement de l’échantillon.

Des questions restent en suspens
Ce test possède plusieurs avantages : il peut être mis à disposition très facilement, il ne nécessite aucun contact humain donc réduit les risques de transmission du virus et donne des résultats rapidement. Mais plusieurs questions demeurent. Premièrement, comment feront les personnes qui ne disposent pas de smartphone. 25 % des Français n’ont pas de smartphone. Un chiffre qui grimpe à 44 % chez les plus de 70 ans qui constituent la population la plus à risque face au virus. Deuxièmement, est-il si simple de prélever ses cellules nasales seul. Ne risque-t-il pas d’avoir de faux positifs ou négatifs en cas de gestes mal effectués ?

Source :

Alice Vitard

 

Peut-être des solutions possibles!

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Lancement du dispositif numéro vert Gratuit https://cgt-eiffage-energie.com/2020/04/02/lancement-du-dispositif-numero-vert-gratuit/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=lancement-du-dispositif-numero-vert-gratuit Thu, 02 Apr 2020 07:18:16 +0000 https://cgt-eiffage-energie.com/?p=1755 Pour permettre au plus grand nombre d’avoir des réponses adaptées à leur situation, la CGT met à disposition, à partir du 2 avril 2020, un numéro d’appel gratuit sur toute la région Auvergne – Rhône-Alpes.

 

Depuis le début de la crise sanitaire, les militants Cgt et les permanences organisées dans les territoires reçoivent de nombreux appels de salariés-e-s concernant leurs droits au travail et hors travail (chômage partiel, garde d’enfants, prestations chômage, rupture de contrat …) et les mesures à prendre pour garantir leur santé et celle de leurs proches.
Les salarié-e-s, et plus particulièrement celles et ceux qui n’ont pas de syndicat dans leur entreprise se retrouvent souvent désarmés et sans réponse. Elles et ils sont très nombreux-ses dans les TPE / PME, l’aide et le soin à domicile, les travailleurs saisonniers, de la sécurité, de la grande distribution, sans oublier les cadres, les coursiers, les plateformes, les intérimaires, les chômeurs ….

Les permanences sont organisées du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h.

En dehors de ces plages horaires, chaque salarié-e aura la possibilité de laisser un message vocal en appelant le numéro vert.

 

Pour éviter de voir vos droits confinés, un seul remède,

  composer le 0 805 384 899

Cher.es camarades,
A partir du 2 avril 2020, la CGT en Auvergne – Rhône-Alpes met en place un numéro vert gratuit pour répondre aux interrogations des salarié.es, privé.es d’emploi confrontés à cette crise sanitaire du covid-19.
Du lundi au vendredi, des militants de l’ensemble des territoires de la région s’organisent de 9h à 12h et de 14h à 17h pour tenir des permanences téléphoniques.
Les injonctions contradictoires du gouvernement incitant au confinement, au télétravail, puis à la reprise d’activité dans un second temps ont semé le doute dans l’esprit de nos concitoyens.
Les nouvelles dispositions mises en œuvre avec la loi d’urgence sanitaire en matière de temps de travail, de congés payés, de chômage partiel vont impacter notre relation au travail.
Ainsi, les décisions du gouvernement et des directions d’entreprise ont des conséquences sur les conditions de travail des salarié.es quels que soient leur statut et la taille de leur entreprise.

Comme en matière de santé, les salariés doivent aussi se protéger socialement.
Cela suppose de connaitre ses droits, c’est l’objet de la mise en place de ce numéro vert.

 

 

 

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Augmentation de capital réservé aux salariés https://cgt-eiffage-energie.com/2020/04/01/augmentation-de-capital-reserve-aux-salaries/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=augmentation-de-capital-reserve-aux-salaries Wed, 01 Apr 2020 10:08:01 +0000 https://cgt-eiffage-energie.com/?p=1740 Bonjour à tous,

vous venez de recevoir un mail ce matin ouvrant l’augmentation de capital réservée aux salariés  TIM20.

La souscription est ouverte du 1er Avril au 15 Avril 2020 à 23h59.

Et bien évidement ce n’est pas un poisson d’Avril comme on pourrait le croire.

Ceci est maintenant habituel pour vous car c’est la même chose chaque années ! Seulement cette année est plus qu’exceptionnelle car vous êtes pour la plupart en chômage partiel à cause du Corona-virus et vous n’aurez qu’environ 85% de votre salaire. Évidement certaines filiales dégagent des résultats et de l’ intéressement !

Et toute la question est bien là ! Que faire ?

Car lors de cet accès à votre compte vous allez avoir la possibilité de placer ou non votre argent. (Vous avez d’ailleurs tous reçu un courrier explicatif sur la question bien avant cette crise) mais sachez que toute décision que vous prendrez devra se faire avant la date butoir du 15 Avril 2020.

Si vous ne voulez pas placer votre argent, alors relisez bien votre courrier, sinon après ce sera trop tard !

Pourquoi disons nous cela ? et bien simplement parce que beaucoup de salariés s’inquiètent de ne pas pouvoir finir leur fin de mois avec un si petit salaire qui en plus va être amputé à cause du chômage partiel.

C’est pour cela aussi que nous CGT EIFFAGE ENERGIE nous demandons à la Direction de maintenir intégralement les salaires de nos salariés (au vu également des bons résultats de l’année précédente) et le versement de la prime (gilets jaunes) dite : Macron

Si c’est le cas ! je pense que beaucoup feront l’effort de participer massivement à notre actionnariat groupe.

A l’inverse, beaucoup vont demander à retirer leur intéressement et ne le replacerons pas avant le 15 Avril.

Vous pouvez retrouver ci-dessous les déclarations intégrales du conseil d’administration (dont une partie vous à été envoyé par mail cette nuit par notre Pdg)

Assemblée générale du 01/04/2020
http://www.eiffage.com/finance/assemblee-generale-eiffage

Télécharger le Communiqué de presse
Assemblée générale mixte du 22 avril 2020 ici 

 

Retrouvez également la page Actionnariat du groupe ici

https://www.eiffage.com/finance/actionnariat

Comme vous pouvez le voir, la décision qui a été prise est la suivante :

Ainsi, la décision du conseil d’administration conduit à modifier le projet de troisième résolution portant sur « l’affectation du résultat de l’exercice et fixation du dividende », à supprimer la proposition de versement d’un dividende de 2,80 euros par action et à proposer d’affecter l’intégralité du résultat de l’exercice 2019 au report à nouveau.

Les actionnaires de la société sont invités à voter à distance ou à donner un pouvoir au Président pour l’Assemblée générale mixte qui se tiendra le mercredi 22 avril 2020 à 10h00, au siège de la société 3-7 place de l’Europe, 78 140 Vélizy-Villacoublay. (sauf contre information).

Infos :

Que veut dire report à nouveau ?

 

 

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Coronavirus – COVID-19 | Sécurité et santé des travailleurs : les obligations générales de l’employeur https://cgt-eiffage-energie.com/2020/03/31/coronavirus-covid-19-securite-et-sante-des-travailleurs-les-obligations-generales-de-lemployeur/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=coronavirus-covid-19-securite-et-sante-des-travailleurs-les-obligations-generales-de-lemployeur Tue, 31 Mar 2020 17:14:19 +0000 https://cgt-eiffage-energie.com/?p=1726  

Sur le site du Ministère du Travail

https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/securite-et-sante-des-travailleurs-et-coronavirus-les-obligations-generales-de

Aux termes de la loi, « l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation, la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés » et il doit veiller à « l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes ».

Ainsi, il n’incombe pas à l’employeur de garantir l’absence de toute exposition des salariés à des risques mais de les éviter le plus possible et s’ils ne peuvent être évités, de les évaluer régulièrement en fonction notamment des recommandations du gouvernement, afin de prendre ensuite toutes les mesures utiles pour protéger les travailleurs exposés.

C’est au regard de ce cadre que doivent être définies les obligations respectives des employeurs mais aussi des salariés.

Il incombe à l’employeur dans la situation actuelle de :
- procéder à l’évaluation des risques encourus sur les lieux de travail qui ne peuvent être évités en fonction de la nature du travail à effectuer ;
- déterminer, en fonction de cette évaluation les mesures de prévention les plus pertinentes ;
- associer les représentants du personnel à ce travail ;
- solliciter lorsque cela est possible le service de médecine du travail qui a pour mission de conseiller les employeurs, les travailleurs et leurs représentants et, à ce titre, de préconiser toute information utile sur les mesures de protection efficaces, la mise en oeuvre des « gestes barrière » ;
- respecter et faire respecter les gestes barrière recommandés par les autorités sanitaires.

La responsabilité de l’employeur pour méconnaissance de cette obligation spécifique de prévention des risques professionnels peut être recherchée en amont de toute atteinte à l’intégrité physique ou mentale du travailleur, comme en raison d’une telle atteinte avec la survenance d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.

Quelle que soit la situation, le respect de cette obligation spécifique ou au contraire sa méconnaissance ne sont pas présumés (sauf rares exceptions) et doivent faire l’objet d’une démonstration, en cas de litige.

Face à la pandémie, la responsabilité de l’employeur est évaluée au cas par cas, au regard de plusieurs critères : nature des activités du salarié et son niveau d’exposition aux risques, compétences de l’intéressé, expérience, étendue des mesures prises par l’employeur, notamment en termes de formation et d’information, d’organisation du travail, d’instructions délivrées à la chaîne hiérarchique. Ces mesures doivent, le cas échéant, être réactualisées en fonction de l’évolution de la situation dans l’entreprise mais aussi des instructions des pouvoirs publics. En cas d’infection au virus, s’il est pris en charge au titre d’un accident du travail par la sécurité sociale, une éventuelle faute inexcusable de l’employeur qui ouvre droit à une réparation intégrale du préjudice ne peut être retenue que s’il est démontré que celui-ci avait conscience du danger auquel était exposé le salarié et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver.
Dans le cadre du Covid-19, les mesures nécessaires sont celles préconisées par le Gouvernement, en particulier les mesures prises pour respecter les gestes barrière et les règles de distanciation.

Le législateur précise également que chaque salarié est acteur de sa propre protection puisqu’il doit, « prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et sécurité ainsi que celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail ». Il incombe donc ainsi au salarié au regard du risque de contamination d’assurer sa propre protection, en respectant par exemple « les gestes barrière », celle de ses collègues et celle aussi des tiers évoluant dans leur environnement immédiat de travail.

 

 

 

 

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Coronavirus : votre patron peut-il vous faire signer une décharge pour reprendre le travail ? https://cgt-eiffage-energie.com/2020/03/31/coronavirus-votre-patron-peut-il-vous-faire-signer-une-decharge-pour-reprendre-le-travail/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=coronavirus-votre-patron-peut-il-vous-faire-signer-une-decharge-pour-reprendre-le-travail Tue, 31 Mar 2020 15:53:50 +0000 https://cgt-eiffage-energie.com/?p=1691  

 

Le 30/03/2020

Signer une décharge de responsabilité, lorsqu’on reprend le travail, renonçant à poursuivre l’entreprise en cas d’infection au Covid-19, c’est illégal, rappelle le ministère du Travail. Explications de Florian Borg, avocat en droit social.

Toutes les explications sur leur site ci-dessous :

https://www.dossierfamilial.com/actualites/emploi/coronavirus-votre-patron-peut-il-vous-faire-signer-une-decharge-pour-reprendre-le-travail-433125

 

Certains employeurs peu scrupuleux font signer des décharges à leurs salariés, les enjoignant de renoncer à tout recours contre leur société en cas de contamination au coronavirus sur leur lieux de travail, rapporte la CGT Unité BTP sur Facebook.

“En droit du travail, il y a une partie forte et une partie faible : la partie faible (le salarié) est protégée par l’ordre public social. On ne peut pas faire signer n’importe quoi au salarié, explique à Dossier Familial Florian Borg, avocat en droit social. Ce document n’a aucune valeur juridique. L’employeur ne peut pas se décharger de ses responsabilités.”

 

Informations provenant du site DOSSIER FAMILIAL

 

Vous trouverez également  d’autres sites qui en parle en cherchant des mots clés comme :

Coronavirus, entreprises , signer des décharges aux salariés,  éviter les procès, etc…

Comme en cliquant ici sur le bouton rouge

 

 

 

Surtout restez chez vous ! et surtout protégez vous tout en protégeant votre famille si l’on ne vous donne pas les moyens de vous protéger.

 

 

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LA BOURSE OU LA VIE ? https://cgt-eiffage-energie.com/2020/03/30/la-bourse-ou-la-vie/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=la-bourse-ou-la-vie Mon, 30 Mar 2020 14:07:17 +0000 https://cgt-eiffage-energie.com/?p=1678

Montreuil, le 30 Mars 2020.

LA BOURSE OU LA VIE ?

 

La crise sanitaire que nous traversons contraint de nombreux salariés à continuer à travailler « la boule au ventre », quoi qu’il en coûte !
Une mise en lumière d’un système capitaliste qui, depuis longtemps, ne fait qu’exploiter toujours plus les travailleurs. Le virus, un ennemi de classe.
Monsieur Jean de La Fontaine doit se retourner dans sa tombe !
Dans une de ses célèbres fables, il est question d’une fourmi travailleuse et d’une cigale oisive « qui se trouva fort dépourvue quand la bise fût venue».
Difficile à notre époque, avec les règles économiques que nous imposent les maitres de la finance, de transposer cette doctrine à toutes les classes du monde du travail.
En effet, ceux qui besognent comme des fourmis depuis des décennies se retrouvent, malgré tout, dépourvus comme la cigale une fois la catastrophe venue.
Pour les plus chanceux la subsistance pendant la crise se verra assurée par le chômage partiel et payé par les cotisations sociales, constamment attaquées et qualifiées de charges par le patronat.
L’ancien banquier Macron aujourd’hui Président de la République l’a dit ! « Quoi qu’il en coûte ». N’ayons crainte les banques feront crédit ! Il nous suffira de rembourser la note salée et pour « sauver la nation », de bosser 60 heures bouche cousue pendant des mois, de renégocier toujours et encore nos retraites et autres régimes sociaux pour faire baisser LA DETTE.
La « morale » de cette histoire :
Les sacrifices pour les fourmis et les profits pour les cigales.
ALORS STOP OU ENCORE ?
Cette crise doit avoir un effet salutaire, imposons tous ensemble les conditions d’un nouveau démarrage.
La FNSCBA appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser pour porter haut et fort cette ambition :

 

Construire la cité de demain

dans un monde de progrès social.

FNSCBA CGT
Fédération Nationale des Salariés de la Construction – Bois – Ameublement
Case 413 – 263 rue de Paris 93514 MONTREUIL Cedex – Tel : 01 55 82 85 02/Fax : 01 48 59 10 37 – CCP4115-22 M Paris

 

 

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L’urgence n’est pas de déréglementer le travail! L’urgence absolue est de protéger ! https://cgt-eiffage-energie.com/2020/03/27/lurgence-nest-pas-de-dereglementer-le-travail-lurgence-absolue-est-de-proteger/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=lurgence-nest-pas-de-dereglementer-le-travail-lurgence-absolue-est-de-proteger Fri, 27 Mar 2020 07:14:55 +0000 https://cgt-eiffage-energie.com/?p=1637

La santé de toutes et tous et de chacun.e doit être la priorité absolue.

Alors que des centaines de malades sont morts, que les professionnels de la santé en annoncent des milliers dans les jours à venir, l’Union Départementale CGT du Puy de Dôme demandent que tous les moyens soient mis en œuvre pour soigner, protéger la population et les salarié.es de cette épidémie.

Au plus haut niveau, les membres du gouverne- ment prennent des décision irresponsables !

A l’image de la Ministre du travail, Mme Pénicaud, qui multiplie les déclarations et pressions pour faire travailler les salarié.es, en exposant leur santé, dans des entreprises dont l’activité n’est pas vitale. Mme Pénicaud semble plus se soucier des profits des géants du BTP que de la santé des salarié.es de la construction.

Les employeurs ne prennent pas toutes les dis- positions pour protéger les travailleurs.es du public comme du privé, alors même que le Code du travail en fait une obligation.

  • Dans le secteur du commerce et de la distribution : nous demandons d’ordonner la fermeture immédiate de toutes les entreprises du département dont l’activité ne répond pas aux besoins essentiels de la population, ainsi que la fermeture de tous les établissements de commerce alimentaire où des foyers infectieux ont été signalés.
  • Dans le secteur public ou là encore le manque de moyens se fait sen Notre organisation syndicale est bien entendu pour la continuité du service public en cette période de crise sanitaire (ouverture des garderies pour les citoyens qui travaillent en milieu hospitalier ou tous autres métiers régaliens, l’état civil dans les mairies, la mise en place d’astreinte technique…) mais les autorités territoriales doivent prendre garde au main- tien de la santé des agents placés sous leur autorité. Nous exigeons de prendre les mesures nécessaires pour une gestion uniforme et coordonnée des acteurs locaux.
  • La situation dans les bureaux de poste ouverts est de plus en plus inquiétante pour les personnels. Il est inconcevable que les personnels soient mis en danger du fait de comportements irresponsables. l’Etat doit mettre en place une communication adéquate et appropriée en la période de crise sanitaire sans précédent que nous vivons actuellement. C’est le devoir de l’Etat de protéger aussi bien la population que les salarié.es qui travaillent pour lui. Les moyens modernes de communication à disposition le permettent, encore faut-il avoir la volonté de mettre en place cette communication.
  • Le secteur du bâtiment ou dans la quasi-totalité des chantiers, les mesures de protection ne peuvent être respectées soit lors du travail (matériaux et outils échangés), soit dans le transport (un seul passager par véhicule), soit pour se restaurer à midi (les cabanes de chantier souvent dans un état d’hygiène non conforme et permettent difficilement le respect de la distanciation). Nos organisations appellent au respect des règles sanitaires édictées par le gouvernement et invitent les salarié.es à faire valoir leur droit de retrait si elles ne sont pas respectées.
  • Dans la plupart des secteurs : métallurgie, chimie, construction, ports et docks, plateformes d’appel, banques… ce sont les salarié.es et les délégué.es qui imposent des mesures de

fermetures, de réduction d’activité, de protection élémentaire, aux employeurs.

  • Dans les hôpitaux et EHPAD, les hospitaliers et médecins, en première ligne, organisent et font tout pour soigner, en pal- liant dans l’urgence, aux défaillances et manques liés aux décisions ministérielles récentes et des années précédentes. Le manque dramatique de lits (100 000 lits fermés en 20 ans) amène à faire sortir des patients par centaines pour disposer de places pour malades de l’épidémie.

Cette crise sanitaire met malheureusement en exergue la crise de l’hôpital public et le refus des autorités à prendre en compte en temps voulu les messages d’alerte et de malaise des personnels soignants.

  • La mise en place de correspondants dans chaque préfecture et chaque Direccte en lien avec notre organisation syndicale afin de signaler les problèmes et de les régler

La Cgt du Puy de Dôme soutient les sala- rié.es qui appliquent le droit de retrait pour se protéger, et toutes celles et ceux qui agissent pour défendre leurs droits. Nous exigeons à nouveau le retrait pur et simple du projet de loi de retraites par points, et pas seulement son “report” comme indiqué par le Président. De même nous demandons le retrait de la réforme de l’assurance chômage.

 Pour les hôpitaux :

 

  • Réquisition des secteurs économiques et logistiques pour produire et fournir les matériels de protection (gants, gel, masques, surblouses), les respirateurs et tout autre matériels indispensables.
  • Réouverture de tous les lits nécessaires.
  • Nationalisation de l’usine Luxfer à Gerzat pour répondre aux

besoins en bouteilles d’oxygène médical.

 Pour les entreprises et  services  public :

 

  • L’arrêt de toutes les activités économiques comme par exemple l’industrie qui ne sont pas indispensables à la population.
  • Le retrait de toutes les dérogations au Code du travail inscrites dans la loi d’Etat d’urgence sanitaire en matière de temps de travail, de repos hebdomadaires ou dominicaux, de prises de congés ou RTT imposées et
  • La mise à disposition de protections individuelles et collectives pour tous les personnels devant travailler sous peine de droit de retrait quand ces conditions ne sont pas validées par les CSE et CSSCT de l’établissement ou de l’entreprise.
  • L’arrêt des activités pour tous les salarié.es des plateformes numériques et la création d’indemnisations salariales similaires aux autres salarié.es.
  • Le paiement intégral des salaires par le biais de la promulgation d’un décret de catastrophe sanitaire et la mise à contribution des groupes d’assurances comme en cas de catastrophe naturelle
Le COVID-19 ne doit pas être un prétexte pour ce gouverne- ment pour porter atteinte aux libertés fondamentales et restreindre les droits des salarié.es ou déroger au statut de la fonction public. Le confinement ne doit pas être assimilé à une période de congés imposés ou à une décision unilatérale des employeurs d’imposer la prise de RTT ou de jours placés sur le compte épargne temps sauf si l’accord collectif lui donne expressément cette prérogative.

C’est à l’Etat de prendre en charge les conséquences de cette crise sanitaire.

Durant tout le processus de confinement, aucune sanction ne pourra être prise envers les salarié.es et leurs représentant.es qui auront fait valoir leur droit de retrait et de grève. La mise en place du chômage partiel devra être indemnisée à 100% en mettant à contribution les capitaux privés, notamment le sec- teur assurantiel. Certains grands groupes financiers ont les moyens de contribuer à cette solidarité nationale. L’urgence aujourd’hui est de protéger la santé de toutes et tous les salarié.es et d’assurer la satisfaction des besoins essentiels de la population.

Les circonstances actuelles appellent un pouvoir exécutif irréprochable dans l’exercice de ses prérogatives.

Nous ne sommes pas « en guerre », nous luttons contre une maladie. La priorité, c’est notre santé et non leurs profits !

 

 

 

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